Roselyne PEREIRA : pour l’amour du sport

Roselyne a toujours eu des fourmis dans les jambes : l’activité sportive est un besoin essentiel pour elle. Ce qui n’est pas au goût de son papa : les filles restent à la maison et ne font pas de sport. Autres temps !
Roselyne, qui rêvait de devenir professeur de sport, ne l’entend pas ainsi : en cachette, elle  joue au foot avec les garçons du village ; à  14 ans, elle  s’inscrit sans rien dire aux cours de secourisme organisés par la municipalité. Elle optera  pour le métier de maitre-nageur-sauveteur.

Cette appétence pour la pratique sportive ne l’a jamais quittée : la natation, le cyclisme, le triathlon… Elle fréquente aussi régulièrement une salle de sport. Elle pratique dans le cadre de son engagement de sapeur-pompier volontaire. Et là, elle collectionne les titres : trois titres de championne de France de grimper de corde, deux titres de championne de France de triathlon ; elle participe au championnat du monde de cyclisme.

Laetitia MOUCHET : pugnacité et optimisme

Elle arrive toute menue, toute souriante et au fur et à mesure de l’entretien,  on découvre une femme décidée, engagée, passionnée et tellement passionnante quand elle parle de son activité : le triathlon.

Depuis sa petite enfance, Laetitia vit dans le monde du sport : ses parents sont dirigeants dans un club d’athlétisme et organisateurs de manifestations. Très tôt, elle les accompagne pendant les réunions et tout naturellement participe à l’organisation des manifestations. Bénévole dès son plus jeune âge !

Guy VIGOUROUX, un homme de convictions au service de l’éducation citoyenne

Un échange avec Guy c’est un moment de pur plaisir : avec cet accent du sud si agréable à nos oreilles, il livre des petites tranches de vie qui nous conduisent sur un stade pour un «France – Australie» en rugby à XIII, ou sur les bancs d’une austère école privée biterroise, dans une salle communale pour une soirée en chansons ou dans un lycée pour une sensibilisation à «l’éducation à la sexualité»…

À travers toutes ces anecdotes, se dessine le portrait d’un homme enthousiaste, sensible, fragile parfois, généreux toujours… qui s’est peu à peu découvert une vraie passion pour «l’éducation» comme moyen de lutte contre la bêtise et ses conséquences…

En effet,  comme il le dit : «Quel que soit l’outil utilisé – sports, chansons, éducation physique, formations – j’ai une propension à contribuer farouchement à la construction des gens…».

Nathalie LABE, passion animale

Lorsque Nathalie Labe intègre l’AS football de Baume-les-Dames c’est d’abord comme accompagnatrice de ses enfants. Elle a déjà des années de bénévolat derrière elle – au sein des Pirates de Cour, une association de quartier très active – et des compétences qu’elle n’imagine pas ne pas mettre au service des autres.

Très vite, à partir de 1997,  elle devient un élément de la section où elle encadre les poussins, assiste l’entraîneur et les éducateurs et participe à l’organisation des tournois.

Marie-France JUNOD, une femme d’exigence

De son père adjudant-chef, Marie-France a hérité l’autorité, le sens de l’organisation, le besoin de transmettre savoir et valeurs. Savoir et valeurs qu’elle a transmis au travers de l’enseignement de l’économie, du droit et de l’informatique aux lycéens de la Sainte Famille à Besançon et au sein des associations sportives dans lesquelles elle s’est investie et s’investit encore avec une détermination et une énergie remarquables.

Elle s’enorgueillit, à juste titre, d’avoir eu pour élèves de futurs champions de lutte, dont Steeve Guenot, devenu entraîneur national après sa participation aux J.O. de Pekin et Londres.

Cynisca, une Spartiate en baskets

Je m’appelle Cynisca. Drôle de nom  n’est-ce pas ?  Figurez-vous que mon père, Archidamos, roi de Sparte, sur la suggestion de mon grand-père Cyniscos, m’a donné ce nom lorsque je suis née, 440 ans av. J.-C., parce qu’il signifiait « chiot femelle » et que chez nous, à Sparte, les chiens femelles sont célèbres pour leur flair. Il voulait que j’en ai ; et j’en eus.

Virginie VERAT, une femme qui grimpe

Virginie VERAT appartient à cette catégorie de femmes qui commencent à s’investir dans une association parce que leur mari ou leurs enfants pratiquent une activité sportive et qu’elles vont les voir, les encourager, les aider. Petit à petit, toujours présentes, elles sont alors sollicitées par des responsables et elles s’engagent.

C’est le doigt dans un engrenage où elles vont mettre toute leur énergie, leurs compétences et y consacrer une partie de leur temps.

Tennis : des coups droits et des revers

Depuis 2007, tous les tournois de tennis du Grand Chelem ont adopté la parité en ce qui concerne les gains entre hommes et femmes. ATP (circuit masculin) et WTA (circuit féminin) sont sur la même longueur d’ondes. Une harmonie gagnante. Alors je dis bravo au tennis.

Pourtant cette avancée sur l’égalité des salaires ne satisfait pas tout le monde !

Pascale MERCIER, une battante

Toute jeune déjà Pascale Mercier se confronte aux garçons dans des sports où il n’y avait pas de place pour les filles. C’est ainsi qu’elle participe à des compétitions cyclistes pendant 8 ans, dans une équipe Garçons, seule fille au milieu d’eux, puisqu’il n’existait pas de compétitions dans sa catégorie pour les filles. Elle y acquiert un titre de Vice-championne des Flandres en minimes.

C’est au collège qu’elle découvre des sports alors peu pratiqués, voire pas du tout, par les filles, sports qui lui forgeront un caractère de battante : le football américain, la boxe américaine et le rugby. Elle intègre l’équipe de rugby masculine. Elle a, comme elle dit, « cogné » pendant 4 ans pour son plus grand plaisir. Elle se mesurait aux garçons à une époque où les protections n’existaient pas…Avoir comme adversaire Pascale Mercier relevait du challenge pour les garçons…

Stéphanie SCHWEITZER, au service de tous

Lorsque Stéphanie Schweitzer arrive à Besançon, en 2013, elle inscrit ses enfants au PSB judo, un club qui va devenir en quelque sorte sa deuxième famille, tant son investissement y est total et généreux.